Rencontre avec Nada Zeineh
Forte d’une formation en architecture, Nada Zeineh a grandi à Beyrouth, au Liban. En 1987, elle décide de se lancer dans la création de bijoux en jouant sur les matières et les formes pour proposer des pièces fortes et sorties de son imagination. En 2004, la créatrice ouvre son propre showroom mêlant les bijoux et les petites sculptures comme des mobiles, de petites fleurs de table ou encore des pièces statiques.
Inspirée par la géométrie abstraite, la culture du Moyen-Orient, les civilisations gréco-romaines et islamiques sans oublier la faune et la flore et les bijoux ethniques en passant par un travail de mémoire, Nada Zeineh n’a de cesse de proposer des pièces toujours plus élégantes avec comme maîtres-mots : la simplicité, l’aspect ludique, la légèreté et l’intemporalité.
Aujourd’hui, nous vous faisons découvrir cette femme innovante, souriante et naturelle.
RENCONTRE
Nada Zeineh en quelques mots ?
Je dirais loyale et perfectionniste
Une chanson qui tourne en boucle en ce moment ?
Fragile de Sting, le Manège de Stanislas, Navegar de Bïa.
Un petit rituel quotidien ?
Un café turc le matin en lisant la presse
Un lieu pour souffler et se ressourcer ?
Ma maison dans la montagne du Chouf au Liban. Une immersion totale dans la nature. Sinon Paris quand cela est possible et que les musées sont ouverts
Une journée type avec Nada ?
Je n’ai pas vraiment de journée type à part le café le matin. Sinon mes journées peuvent passer de la contemplation passive à une activité intense : bijoux ou céramiques dans mon atelier. Cela dépend beaucoup de l’actualité au Liban
Un souhait pour 2021 ?
Plusieurs. Que le gouvernement tombe… Qu’on puisse recommencer à embrasser et enlacer les personnes qu’on aime sans masques.
Une femme qui vous inspire ?
Toutes les femmes m’inspirent, des plus humbles au plus célèbres. J’admire leur courage, leur empathie, leur sens pratique, leur lutte perpétuelle pour préserver leurs droits surtout dans mon pays.
Si vous pouviez déjeuner avec une personnalité féminine, qui serait-elle ?
Je pense à Maya Ibrahimcha, fondatrice de Beit el Baraka une des ONG les plus efficaces ici.
Un conseil de femme ?
Ne vous taisez pas!
Un leitmotiv à partager ?
La vie a plus d’imagination que nous…
En quelques mots, qu’est-ce qu’être une femme aujourd’hui ?
C’est être une lumière dans l’obscurité des hommes. Hahaha ! J’exagère un peu…, mais je pense quand même que le monde serait mieux géré par des femmes!
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